La Flore, faisait partie d’une série de sous-marins type Daphné mis en service dans la Marine Nationale au cours des années soixante.

La Flore affiche encore son matricule au flanc de la cathédrale. Source : la-flore.fr ©DR.

L’excellent site Net-Marine traite dans sa rubrique Bâtiments désarmés, des caractéristiques et de l’historique de tous ces bateaux noirs de façon détaillée. Plutôt que de reprendre, ici, cette documentation, nous vous incitons à consulter ce site ainsi que tous ceux de nos amis du MESMAT.

Récapitulatif succinct pour la Flore restaurée et entretenue par notre association telle qu’elle est actuellement visible sur l’espace découverte de la Flore.

La Flore, financée au budget 1956, a été mise sur cale à l’arsenal de Cherbourg le 1er septembre 1958, lancée le 21 décembre 1960, mise en service actif le 21 mai 1964.

Déplacements 700 tonnes Genève, 869 tonnes en surface, 1 043 tonnes en plongée.
Dimensions 57,75 m de long, 6,74 m de large, 5,25 m de tirant d’eau.
Propulsion - 2 groupes électrogènes de 450 kW, diesels SEMT-Pielstick-Jeumont-Schneider type 12 PA1bis.
 2 moteurs électriques de 1 000 ch (735 kW) pouvant en pointe dépasser 1 300 ch pendant quelques minutes.
 2 hélices.
Distance franchissable 4 300 milles nautiques à 7,5 nœuds au schnorchel.
Autonomie 30 jours.
Vitesse 13,5 nœuds en surface, 16 nœuds en plongée.
Armement 12 tubes lance-torpilles de 550 (8 à l’avant, 4 à l’arrière).
Électronique 1 Radar DRUA31, 1 sonars DUUA2B, 1 groupement microphonique DSUV2, 1 télémètre acoustique DUUX2, 1 équipement contre-mesures ARUR10B.
Équipage 6 Officiers, 24 officiers mariniers, 20 matelots et quartiers-maîtres.

Comme sur tous les sous-marins français, le marquage du nom et du numéro en rouge sur le massif après 1983 seront effacés pour éviter une identification trop facile.

La Flore, son nez caractéristique et son profil de « 800 ». ©DR.